c’est la Saison des creves… vraiment ?

Et oui, la période des réjouissances de fin d’année et les jours qui suivent coïncident très souvent avec des rhumes, bronchites, sinusites ou encore plus sympa une bonne grosse gastro… Les virus et autres bactéries adorent les fêtes et s’en donnent à coeur joie.

Ok, c’est vrai que sans virus ni bactéries on éviterait probablement quelques désagréments de ce genre. Mais c’est un peu facile de tout leur mettre sur le dos. Je vous invite ainsi à considérer les choses sous un autre angle : AAATCHOOOUUUM ! Je n’ai pas la crève mais j’ai la chance de faire une crise de santé 🙂

D’un point de vue purement physiologique, comprenons que les fins d’année sont ponctuées de repas copieux, bien accompagnés de bon vin et de champagne, de sodas et d’apéritifs. En plus, les activités physiques et la lumière du soleil ne sont pas au menu, les heures de sommeil sont souvent insuffisantes ou alors décalées, bref trinquons, c’est les vacances.
Traduction, notre corps accumule les toxines et n’a pas le temps d’éliminer correctement. La fatigue s’installe et nos petits virus font leur nid dans cet environnement chargé, pour eux c’est encore mieux qu’un hôtel 4 étoiles.

Par curiosité, regardons ce que nous racontent ces pathologies d’un point de vue émotionnel :
– Bronchite : colère, frustration, rage
– Toux : besoin de s’exprimer, de se libérer de quelque chose ou quelqu’un qui dérange
– Fièvre : émotions qui brûlent sur un fond de colère
– Coup de froid : raideur mentale, excuse pour rester seul, sur fond de peur
– Gorge (laryngite, pharyngite …) : émotions ravalées, refoulées
– Grippe : colère et frustration, déception
– Sinusite : impuissance face à une situation ou à une personne, émotions ravalées et refoulées
– Gastro-entérite : rejet d’une situation ou d’une personne, colère
Source : Jacques Martel, le grand dictionnaire des malaises et des maladies

C’est fou, non ? Tout tourne autour du même thème.
Et que se passe-t-il durant cette fameuse période ? Les repas en famille, les visites auprès des siens, proches ou moins proches. Tout ça réveille des émotions inconscientes et ravalées depuis l’enfance.

Sur cette base, voici quelques pistes pour s’extraire de ces schémas :
S’exprimer par le dialogue ou par écrit, même pour soi-même s’il le faut, est une base de guérison sur le long terme.
Faire confiance à la vie et aux autres, et surtout considérer que le bonheur est de la responsabilité individuelle et indépendante de l’extérieur.
Se faire du bien, sentir l’amour et l’intégrer.

Mais en attendant, voici quelques trucs et astuces pour accompagner votre corps vers la guérison, sans l’interrompre dans sa crise de santé :
– Cataplasme d’oignons sur la poitrine (faire revenir dans un peu d’huile, laisser refroidir un peu avant d’appliquer)
– Oignons coupé sur la table de nuit si l’odeur est tolérée
– Inhalations
– Diffuseur d’huiles essentielles, quelques exemples d’huile adaptée pour les affections ORL : Eucalyptus (globulus pour voies basses et radiata pour voies hautes), Myrte, Niaouli, Ravintsara, Litsea, Origan compact, Pin sylvestre, Thym (ok pour enfant), … diffuser avant le coucher dans la chambre, pendant une ou deux heures
– Ecchinacea soutient très bien l’immunité, à prendre dès les premiers symptômes mais pas sur une longue durée, 5 jours puis pause et encore une fois 5 jours si besoin. A conseiller aussi aux proches qui ne sont pas encore atteints.
– Dans le même créneau, le propolis
– Nez qui coule sans arrêt : tremper les bras dans de l’eau très chaude, éventuellement 2-3 gouttes d’huile essentielle de pin
– Pour décongestionner, la NAC (complément alimentaire anti-oxydant majeur) ou le Solmucol (même principe actif) font des merveilles
– Tisanes expectorantes et adoucissantes : grande mauve, plantain, réglisse, sureau (fleurs), thym, tussilage, … miel et citron à volonté
– Repos, repos et encore repos en buvant bien, sortir prendre l’air frais et le soleil sans forcer
– N’oublions pas les règles de base de bien se laver les mains et de tousser dans le coude, par respect pour nos proches
– et certainement encore plein d’autres ressources que j’aurai plaisir à découvrir …

Si les symptômes persistent ou s’aggravent après 10 jours, voyez avec votre médecin. Si les affections deviennent chroniques, une autre prise en charge sera nécessaire, voyez avec votre naturo préférée.

Au plaisir de vous revoir, avec ou sans mouchoir

3 commentaires

  1. Merci pour cette publication. Me réjouis déjà de la prochaine.
    Perso, je pratique volontiers le gingembre pour prévenir et soigner les « crises de santé »

    • Merci Annick pour ton partage,
      Effectivement, le gingembre, un extraordinaire activateur d’immunité, inducteur de chaleur et de mouvement, très adapté pour les frileux. Il active toute la sphère digestive et circulatoire.
      A +

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *