MAI 2025 : L’ONGUENT CICATRISANT
Découvrez les trésors médicinaux qui poussent librement dans les montagnes de Clèbes et Veysonnaz. Je vous présente mes précieux alliés naturels utilisés pour la fabrication de mon baume cicatrisant.
Le plantain : le premier secours de la nature
Piqûre d’insecte ou d’ortie : appliquez une feuille fraîche écrasée directement sur la zone. Soulagement rapide.
Allergies cutanées : utilisez en compresse.
Ampoules et écorchures diverses : aide à la cicatrisation. Top pour les randonneurs
Extinction de voix, maux de gorge : en infusion, teinture-mère ou bain de bouche
Maux d’oreilles : détacher les « fils » de leur nervure (surtout le plantain plat), en faire une mini-pelote et l’insérer à l’entrée de l’oreille. Amélioration en quelques minutes.
Précaution : potentiellement stimulant utérin, déconseillé chez les femmes enceintes. Bien les laver, les chiens adorent se soulager le long des chemins… de plus certains pollens peuvent s’accumuler sur les feuilles.
L’ANTHYLLIDE
Connue par nos ancêtres comme « feuille de St-François ». Son nom latin vulneraria signifie « qui guérit les blessures ».
Traditionnellement utilisée pour nettoyer et cicatriser les plaies ouvertes. Une plante véritablement protectrice.
LA PENSEE SAUVAGE
Fleur délicate, on dit qu’elle ouvre l’âme à la tendresse. Ici je l’emploie plutôt pour sa capacité à calmer le feu. Elle est parfaite dans les indications brûlantes, tout ce qui est rouge avec inflammation, qui démange et qui dérange.
LE GERANIUM ROBERT
Le gardien des plaies.
Son action astringente et anti-hémorragique lui a valu sa place dans ma préparation. Entre nous, cette fleur a mes faveurs grâce à sa délicatesse et sa douceur en deçà de ses propriétés ancestrales.
LE SOUCI
Le trésor de nos jardins.
On ne le présente plus, le souci est une grande plante de la peau. Douce, elle soigne tout type de blessure et entre dans de nombreuses compositions pharmaceutiques. Elle est incontournable et lumineuse.
les trésors de nos forêts
Poix d’épicéa : protège, nettoie et répare, elle est exsudée des blessures de l’arbre. A prélever avec délicatesse et reconnaissance. Véritable cadeau thérapeutique.
Lichen fruticuleux : anti-bactérien naturel. Sa présence est un indicateur de pureté de l’air. Alors n’hésite pas à respirer à plein poumon lorsque tu croises un arbre tout « barbu »
les huiles essentielles complémentaires
Copaiba : réparatrice et cicatrisante, nettoie les plaies efficacement. C’est également une résine d’arbre, comme notre poix d’épicéa.
Lavande aspic : idéale contre les brûlures et les « poisons ». Action rapide et apaisante.
Palmarosa : active la circulation sanguine, combat efficacement les oedèmes.
Vitamine E : antioxydant puissant, préserve les préparations naturelles.
image générée par l’IA
PREPARATION :
A préférer les plantes loin des routes. Gare à prélever seulement la quantité nécessaire, laisser suffisamment sur place pour la pérennité de la plante. Respecter les cycles naturels.
Base huileuse : cette année j’ai utilisé un macérât de bourrache avec huile d’olive préparé l’automne dernier. La bourrache est très riche en acide gras poli-insaturés, elle revitalise les peaux matures, nourrit les peaux sèches et sensibles.
Cire d’abeille : afin d’obtenir une consistance agréable à appliquer, la cire d’abeille est idéale.
Prendre le temps du plaisir. C’est magique !
